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Management de transition et recrutement d’urgence : les réponses à vos questions.
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Dirigeante ou Dirigeant de transition : Ces super-héros des entreprises
Leur mission, s’ils l’acceptent…
Ce métier est né aux États-Unis dans les années 70, mais c’est seulement une dizaine d’années plus tard qu’on le voit se développer dans l’hexagone. Une percée lente mais fructueuse puisque le marché français est aujourd’hui estimé à plus de 300 millions d’euros, avec 20% de croissance annuelle.
Le management de transition ne s’appelle pas « interim management » en anglais pour rien. La Dirigeante ou Dirigeant de transition est envoyé sur des missions temporaires et stratégiques pour aider une entreprise à passer un cap décisif, avec un regard neuf. Tel un James Bond des temps modernes, il est envoyé en mission pour un temps court et limité, avec un objectif précis à accomplir. La durée moyenne d’une mission pour un manager de transition est de 7 mois.
Elle intervient principalement au niveau du top management. La Fédération Nationale du Management de Transition estime que 70 à 80% des missions proposées relèvent des fonctions de direction générale, direction financière, des ressources humaines et de la direction industrielle.
L’industrie est le secteur qui voit le plus de managers de transition passer avec 52% des missions en 2017.
Ces femmes et ces hommes de haut vol sont généralement appelés pour faire face à trois types de situations :
• Prendre la relève après le départ soudain d’un collaborateur
• Gérer une situation de crise : fermeture de site, mouvement social important, redressement d’une filiale, etc.
• Épauler l’entreprise lors d’une transformation majeure : fusion avec un concurrent, préparation d’une revente, etc. C’est d’ailleurs le cas le plus fréquent, 61% des missions concernent de la conduite de projet ou de la gestion du changement.
Mais aussi dorénavant
• Aider à la stratégie des talents dont la pénurie à pointé son nez
• Accompagner au changement les équipes des entreprises
• Donner accès à des compétences aux entreprises qui n’en n’ont pas les moyens telle cette PME qui souhaitait refondre son offre marketing sans avoir la possibilité de s’offrir en cdi un directeur marketing ou encore cette entreprise familiale préoccupée de répondre aux obligations RSE etc….
• Dynamiser la croissance de nos belles licornes…
Le management de transition est le recours à des compétences opérationnelles externes de haut niveau pour une durée limitée afin d’accomplir une mission spécifique. Les raisons pour lesquelles une entreprise a recours à un manager de transition sont très variées : croissance, transformation, projets stratégiques, redressement, cession d’activité, gestion de crise, remplacement temporaire d’une personne, fusion et acquisition, création de société, scale-up, etc.
Ces situations sont toujours importantes et urgentes. Ainsi, l’objectif même du management de transition repose sur la vitesse d’exécution et la qualité de la mise en œuvre de cette solution.
Le dirigeant de transition, une personne opérationnelle d’action, toujours disponible immédiatement, souvent « surdimensionnée » par rapport à la mission, apporte une vraie valeur ajoutée. Son objectif se réalise grâce à une méthodologie définie avec le cabinet de management de transition.
Il est à même de diriger, d’entraîner ; il est transparent, loyal et respectueux de la confidentialité. Il s’oblige à respecter le code de déontologie de la profession.
Accessible aux personnes ayant au moins 15 ans d’expérience jusqu’aux retraités très expérimentés, désireux de poursuivre leur activité, le management de transition représente pour les entreprises une opportunité originale, économique, très opérationnelle et particulièrement efficace dans un temps déterminé.
Il apporte un recul « non formaté » et une vision « objective et extérieure » à l’entreprise, et génère ainsi une réelle valeur ajoutée à cette dernière.
Portrait-robot de ces super-héros
Le profil type de la dirigeante ou dirigeant de transition ? Dans la majorité des cabinets traditionnels de management de transition : un homme de 55 à 70 ans.
Et chez nous ? Réseau 137 se différencie par sa pluralité de profils. Notre vivier est constitué de femmes et d’hommes, souvent dès 40 ans, aguerri et en quête de nouveaux challenges. Souvent passé par des postes de direction, elle ou il est “surdimensionné” pour le poste qu’on lui propose, ce qui lui permet d’être opérationnel immédiatement. Enfin le métier se féminise petit à petit et nous faisons tout pour une juste parité : un quart des missions recensées en 2017 ont été réalisées par des femmes.
Tel un super-héros, il est capable d’analyser rapidement une situation et prendre des décisions difficiles sous pression.
Face aux demandes croissantes de ces nouvelles façons de travailler, des écoles de commerce comme Audencia et des instituts indépendants ont développé des formations spécifiques. Au programme : gestion de crise, développement du leadership, pilotage, agilité comportementale, etc.
Chez Réseau 137 nous complétons la formation des managers par des thématiques de prospectives, d’actualité et de développement personnel.
Quelles compétences professionnelles pour réussir en tant que dirigeante (t) de transition ?
- Expérience solide : les expériences professionnelles sont un facteur clé dans le métier du management de transition. En effet, le profil recherché démontre au moins quinze années d’expérience professionnelle dans des postes à fortes responsabilités.
- Performante (t) : reconnue (u) par ses pairs, elle (il) a su renouveler ses performances et aime mettre ses méthodologies de performance au service des autres.
- Mobilité géographique : les missions peuvent s’effectuer partout en France, ou à l’international. Par conséquent, une mobilité souple facilite l’accès à un plus grand choix de missions, mais vous avez la liberté de nous préciser votre mobilité.
- Soft skills observées : Vous faîtes preuve d’adaptabilité, de résilience, d’ingéniosité. La transmission et le défi sont vos moteurs. Votre vitesse de connexion et d’exécution, votre pensée critique et votre fonctionnement partenarial font partie de votre ADN. Votre qualité de communicant et du parler-vrai avec bienveillance est mis au service des autres et du projet.
Avantages et inconvénients, 7 choses à savoir avant de se lancer
Le métier de manager de transition est un défi excitant, mais exigeant.
1. Nous vivons plusieurs vies dans une année. On s’enrichit dans le changement ! Grâce à des missions courtes, nous sommes amenés à enchaîner les entreprises et les challenges. Un moyen extrêmement rapide d’évoluer et d’apprendre à s’adapter à des contextes, des politiques et des cultures d’entreprise différentes. Et un joli moyen aussi de compléter son curriculum vitae par de nouvelles entreprises et secteurs.
2. Nous intervenons souvent dans des contextes très sensibles. On fait rarement appel à une aide extérieure quand tout va bien. Le manager de transition peut se trouver face à des choix complexes et impactants pour la vie des collaborateurs de l’entreprise, par exemple dans des missions d’accompagnement à la fermeture d’une usine ou la conduite d’un plan social.
3. Nous sommes libres. Libres de choisir ou de refuser une mission, de notre équilibre entre vie privée et vie professionnelle en gardant le choix de prendre une période de break entre deux missions, libre d’alterner des postes en CDI et des postes de missions stratégiques. 1 mission sur 5 se termine en CDI.
4. Nous avons une grande liberté d’action et de parole. Puisque nous ne sommes que de passage dans l’entreprise, nous pouvons nous concentrer sur notre objectif sans se laisser polluer par les enjeux politiques internes.
5. Nous ne pouvons pas nous attacher à nos collègues. Difficile de vivre une aventure aussi forte sans nouer des liens avec les collaborateurs internes qui nous épaulent. Mais une fois la mission terminée, comme une petite fée, nous devons les laisser poursuivre leur destinée.
6. Nous sommes mobiles et avec des revenus fluctuants. Nous devons gérer l’exigence de mobilité des entreprises pour lesquelles nous intervenons. Parfois à l’étranger ou au fin fond de la France : près de la moitié des missions se déroulent en Ile-de-France, et 12% à l’étranger. Et si les revenus sont plus importants que ceux d’un dirigeant classique, nous devons apprendre à gérer des périodes dites “d’intermissions” sans revenu.
7. Heureux de transmettre notre savoir-faire, d’aider les autres, de les faire grandir, de se sentir utile, d’offrir aux entreprises nos pratiques recueillies dans nos voyages au cœur de nombreuses entreprises.
Quel statut juridique et quelle rémunération ?
Vous quittez le « costume » salarial pour devenir un « entrepreneur » et, à ce titre la facturation HT prend la place d’un salaire.
Votre rémunération devient une facturation HT établie auprès de la société de management de transition. Elle dépend de multiples critères, notamment de la complexité du rôle du manager de transition et de sa mission.
Cela dit, les facturations varient aussi selon le secteur d’activité et le type de mission effectuée. Les sociétés de portage vous guideront pour calculer la « bonne » facturation. Toutefois, votre facture doit au minima absorber vos frais, soit de société en propre soit de charges patronales, et le coût de la prestation si vous optez pour une société de portage.
Plusieurs modalités de fonctionnement sont possibles :
- Portage salarial
Vous êtes salarié de l’entreprise de portage qui facture vos honoraires auprès de votre client. L’entreprise de portage vous reverse ensuite ces revenus en salaire déduit du coût de leur prestation. Ainsi, vous agissez en tant qu’indépendant, rapidement, de façon protégée et sécurisée, sans la nécessité de créer votre propre société. - Votre propre société
Vous pouvez aussi exercer le métier du management de transition en facturant directement à partir de la structure que vous avez ou aurez créée. - Contrat à durée déterminée (CDD)
Pendant la durée de la mission, vous êtes salarié du cabinet de management de transition qui a pris la responsabilité de la mission et vous rémunère lorsque le mandat l’exige.